La fiabilité de la Shiver

Nouvelle fuite

Suite à mon essai de la Monster 1100evo, mon pote me fait remarquer une fuite d'huile sur un couvre culbuteurs. Mince !

J'en avais fait les frais il y a quelques mois, les 2 joints de couvre culbuteurs avaient pourtant déjà été changés sous garantie.


Je ne comprends pas !

    

Fuite précédente

Tout le monde me parle de la fiabilité aléatoire des italiennes, notamment d'Aprilia. On m'a souvent demandé ou était ma caisse à outils, m'enfin vous connaissez, les blague habituelles quoi !

Mais là, j'avoue que je commence à douter.
La moto a 8 mois, 6500km et c'est sa deuxième fuite d'huile ...

.... je vais guetter mon niveau et reprendre rendez-vous.

 Julien

 

Essai de la Ducati Monster 1100evo

ELLE ME FAIT VIBRER !

A la base, je n'étais pas chaud pour tester cette bécane. Non pas qu'elle ne m’attirait pas, mais plutôt que je savais qu'elle serait difficile à appréhender.
Un petit rayon de soleil m'ayant motivé, c'était parti pour essayer cette belle italienne !

Premier contact, le visuel ! C'est encore plus beau qu'en photo, la machine semble incroyablement compacte. La finition est léchée, le rouge brille bien, le capot de selle fini bien l'ensemble.... c'est difficile de savoir l'année de ce modèle tant son design est intemporel.
Je monte dessus... pas si mal installé finalement.

Contact, démarrage... ah oui ! Le SC Project déchicané laisse le bicylindre en L s'exprimer grassement.
On coupe le moteur, on va s'enquiller un kébab rapidos afin de démarrer l'essai avant la tombée de la pluie (et oui, le rayon de soleil n'a pas duré).

500Kcal plus tard, on part en bécane. Ca y est, je conduis le Monster ... Mon dieu que ça vibre, un marteau piqueur cet engin. C'est vrai que je suis habitué à rouler bas dans les tours... mais cette machine rechigne et trépigne sous les 3000tr/min.
La position est bonne, pas fatigante, pas trop sur les bras. Premier virag... euh rond point, ça tombe tout seul, le train avant est super vif (inclinaison de la colonne typée sport). On sort du village, il est temps d'accélérer (un peu). La montée en régime est rapide, le moteur a du coffre (les grosses gamelles et le pignon de 14 aidant)... mais ça vibre toujours autant.
Le moteur distille sa force entre 3000 et 6000tr/min.
Les premiers virage sont là, la moto est ultra légère, incisive. C'est dingue, on croirai conduire une 500cc !
Ce qui me choque toujours, c'est qu'on a la sensation d'être assis sur la roue avant... mais pour autant, on sent bien le train arrière sous ses fesses.
J'attrape les freins pour la première fois.... ok ça freine plutôt bien, mais il faut appliquer un peu de force sur le levier.

Enchainement de petits virages, relances vigoureuses, j'aime cette moto ! Elle est agile et possède une certaine force à la remise des gaz, un vrai caractère !

On s'arrête, on contemple cette moto qui est juste sublime !

Le temps se dégrade, mais on repart. Heureusement qu'elle est équipée du contrôle de traction, le fameux DTC (aucun commentaire la dessus, merci) et de l'ABS.
Par contre, au chapitre des lacunes on parlera du compteur, notament de l'afficheur de vitesse, incroyablement illisible.

Cette moto est décidément très sympathique à emmener sur les routes tarabiscotées du Beaujolais... je me dis que je referai volontier cet essai par beau temps.

On sort un peu des hauteurs, on retombe en vallée et on profite de quelques bouts de droit pour emmener le twin dans ses retranchements.... ca marche plutôt pas mal, mieux que la shiver bien que passé le 8000tr, on sent qu'il est inutile d'aller plus haut.
Le pignon de 14 lui va a ravir... au détriment de la pointe surement.

Le confort, reparlons en.... il n'est pas si mal, vraiment !
Cette moto me fait envie, mais en seconde moto, ou  en moto d’égotiste. Oui, un passager (en l’occurrence une passagère) ne serait pas bien installé dessus.

On fini par un petit 0-100Km/h qui me permet de me rendre compte que la moto tire super court. 2-3 photos, on claque la bise au poto qui m'a prêté sa machine et on remonte sur le shiver.

... ah oui ! En effet le shiver est bien plus asseptisé, mais le moteur est bien plus agréable. Revers de la médaille, la shiver est haute, pataude et lourde.

Dans mon garage parfait, il y aura un monster... peut être pas un air/huile, mais surement un 821.... quoi que non, un 1100EVO, rien que pour son monobras.

Julien

Essai de l'Aprilia Tuono V4 1100

Bon, alors là j’ai du me préparer psychologiquement… Mathieu aussi d’ailleurs.

180cv, 200kg, 10°C et une route pas folichonne, voilà ce qui m’attendais.

L’essai du Tuono V4 1100, la machine la plus puissante essayée à ce jour par votre serviteur.

Me suivaient : Mathieu (Shiver du coup), Guillaume (MT09) et Olivier (S1000R)

Quelques explications de la part de Mathieu, j’arrive rien à enregistrer…. Je me contente de lui dire « mets les aides électroniques, de toute façon ca ira, je roule tranquille »

(je découvrirai plus tard qu’il a mis TOUTES les aides à fond !)

Contact, démarrage, il faut bien une seconde et demi pour que le moteur se mette en route et là : ouaaaahhh ce bruit de dingue, j’ai l’impression d’être un pilote de GP !
Même au ralenti le son du V4 te met direct dans l’ambiance…. Je stresse un peu.

Premiers tours de roue, prise en main facile à allure modérée, c’est bon, je lance la caméra !

Je commence le blabla habituel et voyant que la meule à chauffé, je me permets une petite accélération …. Bon sang ça pousse déjà !! C’est prometteur.

Que dire de cette moto :

C’est puissant, c’est inconfortable, c’est tape cul, ca chauffe les cuisses MAIS

Ca freine super bien, ca répond au doigt et à l’œil, le châssis est top, les relances sont vives (moins fortes que le MT10 en bas) mais passé les 7000tr ca te satellise !

Le V4 est envoutant, efficace. C’est simple, j’ai eu la sensation de conduire une sportive.

C’était un essai très frustrant pour moi car je SAIS que je n’ai pas utilisé plus de 30% du potentiel de la machine (allé, une petite accél jusqu’à une certaine vitesse that’s all) – Et en plus, j’ai par la suite découvert (grâce aux commentaire Youtube) que le propriétaire de cette machine avait mis toutes les aides et réductions de puissance possibles !!! Un autre essai est prévu !

C’est une belle moto, pour qui aime la belle mécanique, les fortes sensations et les balades pas trop longues.

Un moto passionnante et pour passionnés … mais pas pour un gros rouleur, et pas pour moi, j’ai pas le niveau et de toutes façons c’est aucunement exploitable sur route.

Edit : Depuis, le proprio l’a revendue pour rouler en … 1200 GS !

Balade dans les Alpes, septembre 2019 / Jour 1

Villefranche - Grenoble c'est à peine plus d'une heure d'autoroute... C'est tellement facile d'atteindre les Alpes à moto que je ne m'en prive pas.
C'est alors fin Septembre que je pars en road trip pour 2 jours.



Départ de Givors (oui je sais, c'est pas le Beaujolais), après une nuit de squattage de canapé, on rejoint, moi et Olivier (S1000r) les potos chez Carrouf.
Sur place, une magnifique R6 (Nico) et un Fazer 600 en mode top case (Math)... bon le Fazer a vite du s'en aller pour dépanner une certaine 990 Autrichienne qui ne démarrait pas.




Départ 45min plus tard que prévu.
On traverse la merdasse sud lyonnaise pour rejoindre la Chartreuse.

Petites routes tournantes et paysages verts, très sympathique. Passages en sous bois, ça grimpe, mais on ne s'en rend pas compte. Premier arrêt au Mont Granier... pas encore mal au cul, et ça risque pas d'arriver car nous avons 3 fumeurs avec nous (je dénonce pas), donc les pauses sont resserrées.

Sympa la vue des toilettes

Ensuite, nous avons rejoint une bonne partie plate (vallée), jusqu'à Ugine (pause carburant)... Ensuite, une montée assez difficile de part la qualité de la route jusqu'à notre pause déjeuner à Beaufort... ou nous avons rencontré de sympathiques motos Suisses.

Streetfighter avec coque Panigale

Départ après s'être allégés de quelques dizaines d'euros en direction du lac de Roselend. Petite pause photo et on traverse le Cormet de Roselend, puis la route qui descend à Bourg saint Maurice. Cette route est superbe, je l'avais déjà faite (enneigée sur les côtés), et là je découvre un paysage tout rocailleux... En faisant abstraction du goudron, impossible de savoir à quelle époque nous sommes tant le paysage semble intemporel.
La fin de la descente est plus sportive (épingles en devers, route très étroite)

Une fois à Bourg Saint Maurice ça ne rigole plus !! On monte à Val d'Isère (easy), le bitume est un peu fracassé, je commence à fatiguer.
Après Val d'Isère, on attaque le col de l'Iseran qui culmine à 2770m (je n'avais pas pu le faire en juin car fermé).
Je m'attendais à du roulant, mais en fait, passé la moitié, la route devient pourrie, il faut faire attention, quelques virages à l'aveugle et des motards qui redescendent dans l'autre sens en prenant des trajectoires assez larges.

Aux 3/4 du col, quelques motards sont arrêtés pour prendre une photo d'une vue magnifique sur Val d'Isère, je me contente de ralentir et regarder.
Une fois au sommet, c'est la récompense ! La vue est magnifique, c'est très isolé ... mais beaucoup de motards qui font la pause clope et photo ici... d'ailleurs, on y a eu le droit aussi.

 La descente du col de l'Iséran est plutôt pas mal, la route est plus propre... on croise quelques clubs de Porsche et Ferrari qui se font plaisir dans la montée (ils ont bien du galérer à la redescente vers Val d'Isère).
Nous voilà rendus au Mont Cénis, magnifique endroit à ne rater sous aucun prétexte... il est temps pour nous de faire une pause.

Sur place, une bande de motards, 40 italiens déchainés et arguant à l'italienne que leur moto est la meilleure... Pas besoin de voir les plaques d'immatriculation, des combinaisons Dainese flamboyantes, beaucoup de blabla et de grands gestes des mains, voilà comment j'ai pu les reconnaitre à 200m ^^

Pause terminée, on descend en Italie, à Suze pour être précis. Laissez moi simplement vous dire qu'il vous faut IMPERATIVEMENT faire cette étape ! Le groudron est magnifique, les virages topissimes!! Dommage que c'était une descente, je la ferai bien dans l'autre sens. Passage à Suze, on tourne au premier feu rouge à droite, et on remonte vers Montgenèvre... Sortie de Suze, superbe route, encore une fois... Mince, je suis en réserve, obligation de mettre le plein de 98 en Italie (1.85€/L).
Arrivé à Montgenèvre (France), il est temps de faire le point ... Nous allons être en retard à l'appartement ! On décide donc d'avoir un rythme un peu plus soutenu... Un certain SM990 fait des wheeling dans un tunnel, un R6 quelques rupteurs ... de vrais gamins ^^ (moi jaloux, naaaaaaan).



La descente vers Briançon est fort sympathique, nous arrivons à la tombée de la nuit ... Découverte du logement, on pose les motos, douche et ... 25min de marche pour aller au resto // Fin de journée, 450km





Itinéraire ici :
 
Lien vidéo de ma prmière balade Alpes (juin 2019) : https://www.youtube.com/watch?v=gQirea6y1QE

Nouvelle moto - Ma première sportive : CBR 600

Voici les vidéos pour les plus flemmards

Présentation : https://www.youtube.com/watch?v=X1XZbGQVm7k
Essai : https://www.youtube.com/watch?v=iPyWgeSfQY8

Bon, alors certains le savaient, j'ai fait de la piste en Mai et j'ai adoré ça ! A tel point que j'ai envie d'en refaire plusieurs fois à l'année.
Mais ça m'embête de mettre la Shiver sur piste car à mon sens, elle n'est pas faite pour (poids, hauteur, puissance) et de plus, je suis certain de faire trop de bruit pour etre accepté sur les circuits.

Je me suis donc mis à la recherche d'une pistarde, que je pourrai conduire sur route (histoire d'en profiter quand meme).
600cc 4 cylindres (facile pour débuter) - Je suis parti à la recherche d'un Hornet (fiable et pas cher)... bon le hornet c'est compliqué car au final c'est pas si abordable (moto prisée)... je commence à reconsidérer la sportive et me mets à la recherche d'un ZX6R.

Vous n'imaginez pas le nombre de merguez sur lesquelles je suis tombé (2000€, peinte à la bombe, 60.000km aucun entretien)....

En regardant ses "concurrentes" de l'époque, j'ai flashé sur la CBR600F de 99 (celle avec les écopes, la premiere PC35 à carbu).
J'ai encore plus flashé sur la phase 2, avec le double optique, mais c'est hors budget.

C'est à 50km de chez moi que j'ai trouvé mon bonheur.
Pas d'historique, mais une moto qui présente bien, qui tourne rond et qui a l'air d'avoir reçu un check up dernièrement. 40.000km au compteur, tarif correct 1700 euros.

Allé, après une petite négo, on repart avec (les 2 pneus seront à changer).







Premières sensations = on dirait pas que la moto a 20ans ! Les sportives c'est vraiment des motos bien conçues. J'ai du mal à prendre un virage, je me retrouve trop vite à la corde. Le moteur est pas si creux pour un 600cc (je m'attendais à pire). Passé les 8000trs, ca commence à envoyer un peu plus, mais c'est pas la folie non plus.



Hâte de faire de la piste avec !!

Edit : Finalement moto revendue. Entre mes weekend de garde d'enfants, les créneaux à partager avec les copains pour faire de la piste ... c'est impossible d'envisager sérieusement cette activité.
J'aurai pu la garder cela dit, mais bon, un 600 sur la route, c'est pas mon délire.